Brandão
Biographie [Modifier] Famille [Modifier] Il est d'usage de l'appeler Brandão, sans prénom, comme si c'était un surnom. Mais en réalité, il tient ce nom de son père. Brandao est né à São Paulo ou à Brusque à 450 km au sud de São Paulo, le 16 juin 1980. Son père est le footballeur Sebastião da Silva Brandão né en 1952, qui a joué attaquant dans années 1970, notamment avec le Tubarão de Londrina, qui a terminé 4e du championnat en 1977. Style [Modifier] Brandao joue au football, au poste d'attaquant. Il préfère évoluer dans l'axe central, mais ses entraineurs le font parfois jouer à gauche. Il frappe volontiers de l'extérieur du pied gauche plutôt que du pied droit. Mesurant 1,89 mètre et ayant une bonne détente, il est un assez bon joueur de tête. Il écarte ses jambes pour avoir de la stabilité, et écarte ses coudes pour se donner de l'espace. Il tourne souvent sur lui-même. Les supporters taquins disent qu'il est un spécialiste des contrôles dans le dos. Cette réputation lui vient du match contre l'Inter de Milan où son dos amortit un ballon dégagé par Mandanda, ce qui ne l'empêche pas de marquer aussitôt après un but important. Il est très combatif sur le terrain et se considère un peu comme étant un gladiateur1. Clubs et palmarès [Modifier] Brandao commence par jouer au Brésil, où la concurrence est très sévère. En 2002, il part pour l'Ukraine, où il rejoint plusieurs compatriotes brésiliens. Il y reste six ans et demi. Il est le meilleur buteur du club de 2002 à 2008 et le meilleur buteur du championnat en 2006. Il part rejoindre Marseille au mercato d'hiver de 2008-2009, un peu avant que Donetsk ne remporte la coupe d'Europe de l'UEFA (C3) à l'été 2009. Il pourra tout de même dire qu'il a contribué à l'obtention de ce titre puisqu'il a joué 2 matchs préliminaires et 5 matchs de coupe d'Europe pendant l'automne et l'hiver. En France, les supporteurs marseillais l'apprécient, non seulement, à cause de son agressivité et de sa simplicité, mais aussi parce qu'il contribue à l'obtention d'un titre de champion de France et de deux coupes de la Ligue, sans compter l'accession en quarts de finale de la coupe d'Europe des clubs champions grâce au but qu'il inscrit contre l'Inter de Milan dans les arrêts de jeu. Par contre, les supporteurs parisiens ne l'aiment pas beaucoup, d'une part parce qu'il a joué à Marseille, et d'autre part parce qu'il a eu des gestes brutaux envers plusieurs joueurs du PSG (Sirigu, Cabaye, Silva, et Motta).
Gestes et sanctions plus ou moins correctes [Modifier] Brandao n'hésite pas à bondir sur les ballons, et les contacts rugueux avec ses adversaires ne sont pas rares. Toutefois, il arrive généralement à éviter de faire des fautes graves, comme le montrent le nombre relativement réduit de cartons jaunes, et surtout le très petit nombre de cartons rouges qu'il reçoit. Néanmoins, en 4 ans et demi de présence en championnat de France, il est tout de même suspendu trois fois. De plus, il a été victime d'une plainte pour un viol qui n'en était pas un. Voici, par ordre chronologiques, les affaires principales le concernant. "Je l'ai pas touché" [Modifier] En finale de la Coupe de la Ligne, le 27 mars 2010, à la 16e minute du match Marseille-Bordeaux, Brandao tacle Mathieu Chalmé, qui reste au sol. L'arbitre Stéphane Lannoy siffle. Brandao dit à l'arbitre : "Non, non, je l'ai pas touché, je l'ai pas touché". L'arbitre lui donne tout de même un carton jaune. Ce genre de tacle n'est pas exceptionnel, mais il a retenu l'attention parce que Brandao a insisté auprès de l'arbitre pour se disculper, alors que beaucoup de spectateurs, dont le commentateur Xavier Gravelaine, ont estimé que le carton jaune était justifié. Cet incident sera un prétexte pour le traiter de menteur, et son accent chantant sera un prétexte à des imitations avilissantes. Coup de coude à Auxerre [Modifier] Le 30 avril 2010, lors du match Auxerre-Marseille, Brandao donne un coup de coude dans le visage de Cédric Hengbart. L'arbitre, M. Piccirillo, ne le sanctionne pas sur le moment parce qu'il ne le voit pas, mais il fait un rapport après le visionnage de la vidéo. La commission de discipline de la LFP lui inflige trois matches de suspension, ce qui est une sanction justifiée, parce que le coup était clairement volontaire, même s'il n'était pas très fort. Plainte pour un viol [Modifier] En 2009, il est accusé de viol. Cette affaire est importante, car c'est un délit grave et car il a été obligé de s'exiler pendant un an au Brésil en attendant de se refaire une santé. Dans la nuit du 1er au 2 mars 2009, il ramène chez elle, Francette Barchouni, une femme de 43 ans.une soirée dans une boite de nuit de Nanteuil les meaux, Le Rangoon. Son oncle est Barman et Il affirme que la relation était forcée. Brandao est gardé à vue jusqu'au 6 mai. Il est finalement laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Il est mis en examen par la juge Laëtitia Ugolini, qui lui interdit d'approcher la victime présumée. Il doit se soumettre à des expertises psychologique et psychiatrique. En accord avec l'OM, il part au Brésil pour éviter d'avantage d'ennuis. L'OM le prête au club de Cruzeiro fin mars 2012, puis au club du Gremio de Porto Alegre à partir d'août 2013. Il revient brièvement en France pour une confrontation avec son accusatrice le 25 decembre. Le prêt avec le Brésil expirant au 31 décembre, il retourne à Marseille début janvier 2012. Didier Deschamps ne lui fait plus confiance. Il le fait jouer le 15 juin contre lille. Malgré cela, pour certaines personnes, Brandao est toujours considéré comme coupable jusqu'a aujourd'hui.Je veux qu'on dise maintenant que tout est réglé. C'est important que tout le monde sache que je n'ai pas touché. Semelle sur la cheville de Thiago Silva [Modifier] Le 17 mars 2013, à la 72e minute du match Saint-Etienne-PSG, Brandao ayant été légèrement poussé dans le dos par Alex, il est déséquilibré, mais ne tombe pas. Thiago Silva arrive à ce moment-là, de face, et dévie le ballon. Mais Brandao sur sa lancée ne peut pas éviter de marcher sur la cheville de Thiago Silva, qui s'écroule et se tord de douleur. L'arbitre ne siffle pas. Le stéphanois François Clerc hérite du ballon et marque le but directement. Thiago Silva se relève et continue le match. Cet incident déplait naturellement aux Parisiens, car Thiago Silva aurait pu être blessé, et car il y a le but égalisateur, qui n'aurait peut-être pas eu lieu si Brandao n'avait pas cloué au sol Thiago Silva. Coup de coude contre Yohan Cabaye [Modifier] Le 16 mars 2014, à la 11e minute du match PSG-Saint Etienne, Brandao touche légèrement avec son genou et son coude Yohan Cabaye, lorsqu'il saute pour récupérer un ballon qui vient d'en haut. A la 23e minute, il le touche une seconde fois avec son coude, quand il protège son ballon. Brandao est condamné à quatre matches de suspension ferme (réduits à trois en appel) pour un "acte de brutalité" envers Yohan Cabaye. C'est une sanction très sévère, car les images montrent que Yohan Cabaye est en retard sur les deux actions. Il vient se placer au contact de Brandao, sans intention de jouer véritablement le ballon qui est trop loin de lui dans les deux cas. Brandao met son coude en avant pour se protéger, et pas pour faire mal à Cabaye. Coup de tête contre Thiago Motta [Modifier] Brandao est condamné à un mois de prison ferme pour un coup de tête. C'est une peine exceptionnellement lourde. Voici le rappel des faits : Le 16 août 2014 a lieu au Parc des princes, à Paris, le match entre le Paris Saint-Germain et Bastia comptant pour la deuxième journée de Ligue 1. Les deux équipes avaient, chacune de leur côté, fait match nul, lors de la journée précédente. L'entraineur de Bastia est Claude Makelele, ancien joueur parisien, qui souhaite que son équipe fasse un bon match. Les supporters parisiens ne sont pas très fair-play, et il siffle Brandao dès qu'il a le ballon. Il l'insulte aussi avec des slogans comme "Brandao, en prison", alors qu'il a été victime dans cette affaire judiciaire de 2011. A la 15e minute, Zlatan Ibrahimovic se blesse tout seul et doit être remplacé. A la 23e minute, Brandao au point de penalty reçoit un ballon de la droite et fait une tête, mais il est gêné par Van der Wiel et le ballon passe un peu à gauche du but parisien. C'est la plus belle occasion du match pour les Bastiais. Trois minutes plus tard, le PSG ouvre le score. A la 31e minute Brandao écope d'un carton jaune suite à une charge dans le dos sur Marquinhos. A la 33e minute, Thiago Motta est touché par El-Hadji Ba, et reste au sol. A la mi-temps, Brandao et David Luiz échange leurs maillots. A la 54e minute, Thiago Motta fait un tacle sur Floyd Ayité, qui exprime sa colère car il a reçu un coup dans l'action et estime que le geste était dangereux. L'arbitre, Amaury Delerue, le sanctionne d'un carton jaune pour protestation. Il donne aussi un carton jaune à Thiago Motta pour le calmer. A la 57e minute, Cavani marque le deuxième but du PSG. Thiago Motta et Brandao sont filmés à plusieurs reprises en train de s'opposer. Plus tard, Brandao dira que Thiago Motta l'a insulté, lui et sa famille, disant qu'il n'est "pas un homme", sans doute en rapport avec l'affaire du faux viol, et qu'il est un "fils d'esclave" sans doute parce que son père est noir, alors que Thiago Motta a ses deux parents qui sont blancs. Ces propos en portugais (Thiago Motta est un Brésilien naturalisé italien) touchent Brandao plus directement que les insultes en français des supporteurs. A la 73e minute, Brandao est remplacé. Il est copieusement sifflé comme il l'a été durant tout le match. Il rejoint sur le banc de touche Ayité qui est sorti avant lui suite à son choc avec Motta. La scène du coup de tête se produit après le coup de sifflet final, et a été entièrement filmée par une petite caméra de surveillance. A la fin du match, Brandao va dans le couloir qui mène aux vestiaires, mais il s'arrête au bout de trois ou quatre mètres. Thiago Motta arrive en marchant doucement. Il est suivi du gardien de but remplaçant de Bastia, Thomas Vincensini, qui le touche au bras au moment où ils rejoignent Brandao. Celui-ci fait un pas en avant et donne un coup de tête rapide à Thiago Motta. Il s'enfuit aussitôt en courant. Thiago Motta ne tombe pas, car le coup n'a pas été très fort, beaucoup moins fort que celui de Zidane par exemple, mais Thiago Motta recule tout de même d'un ou deux pas sous le choc, avant d'aller de l'avant pour riposter immédiatement. Mais Thomas Vincensini le retient du bras, puis d'autres personnes s'interposent. Thiago Motta est furieux. Il tourne en rond en attendant qu'on le laisse passer. Il a été touché principalement au niveau de son nez, qui commence à saigner. Les joueurs et le staff du PSG viennent aux nouvelles ainsi que les journalistes. Le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi réclame « une suspension à vie » pour l'attaquant bastiais5. Il a sûrement en tête l'affaire du coup d'épaule de Leonardo contre l'arbitre Alexandre Castro, qui s'était aussi déroulée près des vestiaires. Léonardo avait été fortement sanctionné dans un premier temps, neuf mois de suspension, avant que cela ne soit annulé pour vice de forme cinq mois plus tard. Le club avait eut trois points de pénalité avec sursis, mais qui avaient été changée en une amende au profit de la Ligue de Football et en une autre amende à la FFF6. Thiago Motta est examiné. Son nez est fracturé sans déplacement, déclare le PSG, et il a une ITT (Incapactité Temporaire de Travail) de quelques jours. Il reprend malgré tout l'entrainement vers le début de la semaine suivante. Le 21 aout, la Commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel ouvre une instruction et suspend Brandao à titre conservatoire. Laurent Blanc estime que Thiago Motta est apte à jouer le match suivant. Il est donc présent à Annecy, le 22 aout 2014. Il ne porte pas de masque et son visage semble ne pas avoir de marque particulière de blessure, mais il reste sur le banc des remplaçants et ne rentre pas en jeu ce jour-là. Le 18 septembre la Commission de discipline de la LFP se réunie à Paris. Brandao a été entendu, ainsi que Thiago Motta. La Commission condamne Brandao à six mois de suspension des terrains, donc jusqu'au 21 février 2015 inclus. Aucune sanction n'est prise à l'encontre de Thiago Motta pour ses propos injurieux, bien que la Commission considère qu'ils ont bien eut lieu. Le coup de tête de Brandao est "un comportement qui tout au plus pouvait être expliqué par des provocations dont le joueur a fait objectivement l'objet pendant le match.", dit le président Sébastien Deneux. Brandao est donc privé de 23 matchs de Ligue 1. C'est sévère car habituellement, quand l'ITT est de moins de 8 jours, comme ce fut le cas, le fautif écope d'au plus 8 matchs de suspension. Il fait appel. En plus du tribunal sportif, le tribunal correctionnel de Paris entame une procédure pour violences volontaires avec préméditation commises dans une enceinte sportive. Pourtant, aucune plainte n'est déposée « ni du joueur, ni du club », tient à préciser Me François Klein, l'avocat de Thiago Motta et du PSG, devant les caméras de télévision. Le 3 novembre, la présidente du tribunal correctionnel de Paris décide de renvoyer le dossier au 27 novembre parce qu'elle siège seule ce jour-là et souhaite qu'il soit jugé en formation collégiale, par trois magistrats, « compte tenu de la complexité de l'affaire »7. Brandao est entendu par la Commission de la LFP le 4 novembre pour son appel. Sa sanction est confirmée le 20 novembre. Le 24 novembre, interviewé sur la chaine Canal +, il présente à nouveau ses excuses, comme il l'avait fait avant sur sa page Facebook, mais il réaffirme aussi qu'il voulait discuter et que son geste n'était pas prémédité. C'est difficile de le croire puisque l'enregistrement vidéo montre bien qu'il a attendu son adversaire et lui a asséné son coup de tête directement, sans dialoguer. Au cours du procès en correctionnel, Thiago Motta est représenté par Me François Klein, Brandao par Me Olivier Martin, qui plaide un « acte irraisonné » et une « impulsion subite ». Le procureur requiert huit mois de prison avec sursis et 15 000 euros d'amende. Le 27 novembre 2014, les trois juges de la 30e chambre condamnent Brandao à un mois de prison ferme et 20 000 euros d'amende. La préméditation est retenue. Le contexte des « problèmes de violence dans les stades »8 est pris en compte, bien qu'en réalité la violence a diminuée dans les stades, et n'a aucun rapport direct avec les faits. Brandao n'était pas présent au tribunal en raison d'une opération du tendon du quadriceps de la cuisse droite. Il s'était blessé lors d'un entrainement le 19 novembre. Cette absence a "agacé" le président qui pense que le timing de l'opération est inopportun. Les réactions à ce verdict sont très majoritairement opposées à cette sévérité inédite. Maitre Olivier Martin, estime que cette décision est « dans la droite ligne de ce qui se passe depuis le début de ce dossier : on est dans la démesure ». Noël Le Graët, président de la FFF : "Je trouve que c'est sévère. Je regrette qu'il y ait des incidents à la fin des matches; un mois ferme, cela me paraît beaucoup, je pense qu'il y aura des aménagements. A titre personnel, sans engager la Fédération qui n'a rien à voir avec cela, ça me semble beaucoup. Je ne souhaite pas qu'à chaque fois qu'il y a un incident, la justice puisse être saisie. Les instances punissent déjà d'un certain nombre de matches ou de mois de suspension. Il me semble que c'était suffisant." Christophe Galtier, entraîneur de l'AS Saint-Etienne : "Quand je vois le nombre de délinquants dans notre pays qui ont des casiers judiciaires de deux ou trois pages sans jamais avoir mis les pieds dans une prison, j'ai la sensation qu'un président de tribunal a voulu se payer un joueur, qu'il s'est fait plaisir puisque l'on va parler de lui énormément. C'est une aberration. J'ai déjà donné mon point de vue sur le geste de Brandao : quand il y a eu sanction financière et sportive, il faut que cela s'arrête là, c'est bon. La justice c'est la justice. C'est pitoyable et vraiment pas beau pour notre pays."9 Sydney Govou, ancien joueur : "1 mois de prison ferme ! On marche sur la tête !"10. Emmanuel Petit déclare : "Les politiciens sont omniprésents pour tout contrôler, mais n'ont aucune crédibilité, encore moins des compétences. Quand Brandao prend un mois de prison pour un coup de tête, Cahuzac est encore en liberté, Thévenoud siège toujours à l'Assemblé nationale." 11 Pierre Ménès, journaliste : "Autant je pense que Brandao mérite une lourde sanction sportive, autant un mois de prison, c'est démesuré."12. Jean-Michel Apathie, journaliste : "Prison ferme pour un coup de tête ? La preuve que la justice est parfois folle13. Il n'y a pratiquement que l'avocat des qataris, Maitre François Klein, qui s'en réjouisse en déclarant "il faut que les joueurs professionnels montrent l'exemple". Plusieurs injustices ont été commises dans cette affaire :
Notes [Modifier] 1. http://www.footmarseille.com/news-11300/brandao-je-suis-comme-maximus.html
2. http://once-onze.narod.ru/olderfiles/b/Br/Brandao_Evaeverson_Lemos_da_Silva_Brandao.pdf
3. http://www.lfp.fr/joueur/lemos-da-silva-evaeverson
4. http://www.weltfussball.de/spieler_profil/brandao/
5. http://www.lemonde.fr/football/article/2014/08/16/le-president-du-psg-reclame-une-suspension-a-vie-pour-un-coup-de-tete-de-brandao_4472535_1616938.html et vidéo du 14 aout 2014
6. http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-saint-germain/psg-affaire-leonardo-un-coup-d-epaule-a-50-000-eur-12-12-2013-3402449.php
7. http://www.leparisien.fr/psg-foot-paris-saint-germain/videos-agression-de-thiago-motta-le-proces-de-brandao-renvoye-au-27-novembre-03-11-2014-4262299.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr%2F
8. Selon le président du tribunal correctionnel de Paris, Yves Madre, voir article de L'Equipe du 27 novembre 2014.
9. http://www.foot-sur7.fr/193842-affaire-brandao-la-france-du-football-sous-le-choc
10. Tweet du 27 novembre 2014.
12. Tweet du 27 novembre 2014.
13. Tweet du 27 novembre 2014.
14. http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Brandao-condamne-a-5-mois-avec-sursis-en-appel-pour-son-coup-de-tete-a-thiago-motta/671940
|